lundi 22 juin 2009

Soltice d'été.


J'ai parlé à la mer, les pieds dans l'écume naissante.
De toi mais aussi de moi, et j'ai rapporté une pierre en coeur.

J'ai vu le soleil du soltice se lever entre deux menhirs.
J'ai reproduit le geste des anciens égyptiens pour l'honorer.

J'ai tenté de comprendre les hommes de ma vie.
L'un m'a boudé, l'autre m'a parlé, l'un m'a demandé de l'aide et lui a eu peur.

J'ai gardé le silence, réfléchit et parlé, encore et encore.
Mon avenir entre deux branches et quelques baffes.

Ce fut un week-end chargé.

mercredi 10 juin 2009

D'une robe.


Elle a pris la robe qu'elle essayait dans ses mains, au niveau du ventre, et elle m'a dit :

"En plus, ça fera bien quand j'aurais un gros ventre".

Je ne suis pas très vive en ce moment, alors j'ai mis un peu de temps à comprendre que ça y est, déjà.

Du premier coup. Le soir où j'écrivais qu'elle me manquais, elle venait juste de l'apprendre.

Si vous l'aviez vu...

Elle est tellement belle, non, elle est magnifique, et si heureuse...


Du coup, on est reparties avec la même robe, ça nous fera un merveilleux souvenir...

mercredi 3 juin 2009

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L'écharpe est bleue, mais le quai est vide.

Quand les larmes ont coulées, rien ne les avait annoncées.

Un bruit de talons suis les miens, obsédant, au rythme de mes souvenirs.

Je revis ces instants chéris, rêvés, tant de fois revisités que je ne suis pas certaine qu'ils aient un jour existé.

Sa peau contre la mienne, d'abord, sa bouche, ses seins, sa langue, ses hanches, la délicatesse de son nombril...

Ses cheveux surtout. Qui se collent entre ses seins, qui me caressent le dos, qui ombrent son visage si doux...

Et puis ce grain de beauté...

Rien de très original en somme, que des rêves sans support qui se fantasment réels.

Et pourtant elle me manque.