dimanche 30 mai 2010

D'un week-end.



Juste un bon moment. Un beau moment, même.

Un mariage où on se sent le droit d'être, même si on était un peu en décalage tous les huit. Mais on était un peu là pour ça, aussi.

Qu'est-ce que c'est chouette ce temps, ce répit, cette journée où on oublie tout pour se laisser le temps d'être simplement heureux et de le partager avec ceux qui sont venus.

C'était un plaisir de te voir, un plaisir de vous voir tous les deux et d'être avec eux tous.

Une occasion de vérifier que les mariées sont toujours belles (bon, ok, je n'en doutais pas de sa part... ;), de boire un peu plus que d'habitude (ok, c'est pas dur), de rire et de s'attendrir en laissant de côté toutes les emmerdes du quotidien (ça, c'était dur), de danser jusqu'à ne plus en pouvoir (yes! :), de voir les amis plus que d'habitude et de les découvrir un peu plus aussi... et tant d'autres choses encore!

Merci.

lundi 24 mai 2010


Ce soir, dans la tristesse qui m'envahit, j'ai envie de faire l'amour tendrement.

Doucement, presque comme on ferait un câlin, presque sans bouger, sa peau contre la mienne et nos mains caressantes.

Sans sentiments mais avec de l'émotion, beaucoup d'émotions, même. En pleurant, peut-être. Sans doute.

Envie de fermer les yeux pour mieux sentir le fil ténu du plaisir qui monte avec constance mais sans brusquerie.

Envie pour une fois de ne pas parler pour mieux écouter nos souffles et nos soupirs qui se mêlent comme nos corps. Écouter ses mots qui me décrivent ses sensations et cherchent à m'apaiser aussi, un peu.

Au fil des sens, laisser mon esprit s'échapper :
Courir sur ma nuque lorsque sa main m'effleure.
Ramper entre nos bassins qui jouent.
Chanter quand sa voix se fait ronronnante.
Rire dans les boucles de nos cheveux.
Marcher sur la pointe des pieds si nos regards se croisent.

Pleurer encore quand son sexe quitte le mien.

samedi 15 mai 2010

How I met Prince charming



Oui, parce que je l'ai rencontré, le Prince Charmant.

En fait, c'est même le mien que j'ai rencontré.

Sans cheval blanc, je l'ai reconnu aux papillons dans le ventre, à la féérie et à l'émerveillement.

Manque de pot, une petite princesse lui avait déjà mis le grappin dessus, et il avait peine à la quitter pour moi.

A le fréquenter en parallèle, j'ai découvert sous la cuirasse la lâcheté, les défauts quotidiens qui me heurtaient quand mes yeux n'étaient plus trop aveuglés par le vernis brillant.

Je n'ai sans doute pas tout compris. Comment le conte de fées s'est laissé rattraper par la réalité, comment les petites imperfections ont pu attaquer un édifice qui paraissait imprenable.

Surtout, comment le mépris a petit a petit remplacé l'amour dans mon cœur.

Là, maintenant, je revois cette scène des Poupées Russes avec Romain Duris avec des yeux neufs.