samedi 15 mai 2010

How I met Prince charming



Oui, parce que je l'ai rencontré, le Prince Charmant.

En fait, c'est même le mien que j'ai rencontré.

Sans cheval blanc, je l'ai reconnu aux papillons dans le ventre, à la féérie et à l'émerveillement.

Manque de pot, une petite princesse lui avait déjà mis le grappin dessus, et il avait peine à la quitter pour moi.

A le fréquenter en parallèle, j'ai découvert sous la cuirasse la lâcheté, les défauts quotidiens qui me heurtaient quand mes yeux n'étaient plus trop aveuglés par le vernis brillant.

Je n'ai sans doute pas tout compris. Comment le conte de fées s'est laissé rattraper par la réalité, comment les petites imperfections ont pu attaquer un édifice qui paraissait imprenable.

Surtout, comment le mépris a petit a petit remplacé l'amour dans mon cœur.

Là, maintenant, je revois cette scène des Poupées Russes avec Romain Duris avec des yeux neufs.

3 commentaires:

Comme une image a dit…

Je suis triste de te voir parcourir ce chemin désagréable dans ton estime d'autrui et ce que je peux te souhaiter de mieux, c'est de réussir à voir « clair » aussi vite que possible ; une clé sine qua non du bonheur, je pense.
Kiss.

Gamacé a dit…

Je crois que je comprends bien ton sentiment, c'est très désagréable, et puis quand même on se sent parfois un peu plus grand d'avoir traversé ça, un gage de clairvoyance pour la suite, et de tolérance aussi... L'effet inverse existe aussi ! :o)
des bisous

Fiso a dit…

Ah toi aussi ?
;)