mardi 3 août 2010

(...)


Trouver du courage pour rester droite et forte, ne pas m'effondrer à la moindre occasion.

Faire preuve de persuasion : il est partit, et non, il ne reviendra plus. Se le répéter, tenter de se convaincre pour ne plus y croire.

Sentir mon cœur qui se serre à exploser à chaque fois que quelque chose me le rappelle - la boule à thé, la télé, le fauteuil, mon corps, tout...

Essayer d'oublier mon annulaire qui me brûle comme pour me hurler son absence à lui avec son absence à elle.

Ne pas pouvoir dormir dans un lit que l'alcool a rendu trop grand et pas assez frais, se repasser la fin en boucle.

Tenter de comprendre quand les incohérences me sautent aux yeux, et recommencer ma litanie : il est partit, c'est définitif, il faut y croire c'est urgent.

Le mal de mer qui s'installe dans les draps bleus, je remonte un peu plus loin et revois le chant du cygne de cette relation.

Remplir ma tête avec des idées bien construites qui me permettront de tenir.

Je n'apporterai pas de conclusion à ce texte aujourd'hui.

3 commentaires:

M. Chapeau a dit…

Triste nouvelle... Que la vie soit amère à quelqu'un comme toi qui la mord à pleines dents et le sourire aux lèvres, cela ne devrait pas être permis.

Nous pensons à toi tous les deux. Courage dans ce moment difficile et garde confiance en l'avenir.

On t'embrasse fort.

stephanie a dit…

je connais cette douleur......

Anonyme a dit…

Courage.

Je ne devrais pas l'écrire ici mais j'ai souvent pensé que le plus triste était quand cette douleur passait et que tout rentrait dans l'ordre. De l'autre alors il ne reste plus que de la tendresse, du spleen parfois, et une expérience en tout cas.

Mais alors je me suis toujours dit : comment aimer de nouveau quand on sait que ça peut finir et que ça peut se réparer? Comment dire encore "je t'aime" alors que même si on se quitte, on ira bien quelques mois ou quelques années après?

Finalement, le mieux reste d'accepter de se dire que tout est temporaire. Je ne sais pas, je suis un peu perdu aussi.

En tout cas courage.

Un lecteur inconnu.