mercredi 15 décembre 2010

D'un silence.


- "Celui que j'étais avec toi, celui que j'ai été à ton anniversaire, ce n'est pas un autre, c'est bien moi"

- "Alors je ne suis pas intéressée"

- ...

- ...

- "Je crois qu'il n'y a plus rien à dire".


Je ne connaissais pas la qualité de ce silence, celui de la rupture.

J'ai entendu ma colère et ses objections, je l'ai vu se débattre et tout cela m'était familier.

Mais entendre dans ce silence sa compréhension, l'inéluctabilité de cette fin, c'était très étrange.

Pendant ce temps-là, alors que tour à tout chacune de mes oreilles s'acharnaient à me faire souffrir, je sondais en moi l'évolution de mes sentiments.

Je cherchais la panique qui m'avait envahit, un mois plus tôt, en découvrant qu'il ne parvenait pas à saisir la perche que je lui tendais.

Et au fond de moi aussi, je n'ai trouvé que le silence.

- "Est-ce que l'on pourra se revoir?"

- "Je ne vois pas pourquoi".

Le silence a pris toute la place en moi.

C'est fini.

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